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Femmes artistes cinéastes nouvelle génération

Projection / Rencontre


Dimanche 29 septembre à 16h


INSTITUT CULTUREL BULGARE



Certains films bulgares travaillent en profondeur l’intime et la famille, les faisant entrer en résonance avec l’Histoire. Ces thématiques se trouvent au cœur de Je vois rouge (2018) de Bojina Panayotova et de Chaque mur est une porte (2017) d’Elitza Gueorguieva, deux enquêtes familiales menées par deux réalisatrices.


La première retourne dans une Bulgarie qu’elle a quittée enfant pour la France avec ses parents et s’aventure dans une histoire familiale trouble. Elle émet en effet l’hypothèse d’une implication de ses grands-parents et parents comme agents du régime communiste. Enquêtrice pugnace, Bojina Panayotova ne se ménage pas elle-même, questionnant la fin et les moyens du cinéma pour accoucher de la vérité.


Elitza Gueorguieva revisite quant à elle, à travers le montage et des intertitres, une double archive : télévisuelle et familiale. Sa mère a animé entre 1988 et  1992 une étonnante émission culturelle sur les antennes de la télévision nationale, dans un laps de temps incluant ainsi la chute du régime communiste, le 10  novembre 1989. Pleine de malice, Elitza Gueorguieva se réinvente enfant face à un nouveau monde dont les images et les mots témoignent. L’émission donne la parole à une « rue bulgare » secouée, pensive et penseuse ; les propos et les interrogations recèlent une profonde amertume quand on sait combien l’élan et les espoirs nés lors du changement ont été profondément déçus.

INSTITUT CULTUREL BULGARE - Galerie

28 rue la Boëtie, Paris 75008

http://www.ccbulgarie.com / 01 43 59 20 52



Tarif : Entrée libre dans la limite des places disponibles


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Né à Florence en 1972, Sandro Cappelli a enseigné la langue et la civilisation italienne dans plusieurs pays étrangers avant de s'occuper de la promotion de la culture italienne. Fonctionnaire du Mini

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