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La Chronique de Tallinn


par Indrek Hargla (Estonie) - présenté par l'Ambassade d'Estonie

MÉNIL'8, 8 rue Boyer, 75020 Paris


Nuit de la littérature - Ramon Erra

En langue originale : Apteeker Melchior ja Tallinna kroonika Traduction : Jean Pascal Ollivry

Année de parution : 2017

Édition : Gaïa Éditions

Extraits interprétés par le traducteur Jean Pascal Ollivry


Nuit de la littérature - Indrek Hargla

Résumé :

Melchior l'Apothicaire est devenu bien solitaire. En ce mois de juin 1432, la ville de Tallinn s'active pour les préparatifs de la procession du Saint-Sacrement. Lorsque trois morts violentes se succèdent, Melchior est appelé. Une mystérieuse chronique, récemment découverte dans la bibliothèque du couvent dominicain, est retrouvée calcinée dans la cellule d'un moine. Intrigue criminelle et peinture de la vie quotidienne s'entremêlent dans ce polar médiéval, une plongée virtuose dans la dimension humaine de l'Histoire.

Citation du texte :

En français

Il n’y a pas de miroirs dans l’hospice des lépreux.

Même à l’église, le prêtre veille attentivement à ce que les ustensiles de la messe ne renvoient aucun reflet, et à la place des vitres, on tend sur les fenêtres de l’hospice des vessies de porc. Les lépreux peuvent voir leurs semblables, mais pas leur propre visage, de peur qu’ils ne perdent la foi et l’espoir.

Mais l’eau... l’eau ne trompe pas.

En langue originale

Pidalitõbiste seegis ei ole peegleid.

Isegi kirikus valvab preester hoolikalt, et missariistadelt midagi ei peegelduks, ja aknaklaaside asemel on seegis laiaksvenitatud seapõied. Teisi omasuguseid võivad pidalitõbised näha, aga oma nägu mitte, et nad ei kaotaks usku ega lootust. Aga vesi… vesi ei peta.

Biographie de l’auteur :

Indrek Hargla est né en 1970 à Tallinn, en Estonie. Il est passionné de romans policiers et d’histoire médiévale, et a publié des ouvrages de science-fiction.Sélectionné pour le grand prix de litté­rature de l’Assemblée ­Baltique en 2011, il a reçu le prix de la Fondation estonienne pour la culture, ainsi que le prix Eduard Vilde en 2012.

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